Extraits du Parcours : J’analyse les résultats de l’entreprise

Extraits du Parcours : J’analyse les résultats de l’entreprise
Quelques extraits en texte des formations en vidéo (nom de l’expert entre parenthèses).
La vidéo de présentation du parcours comprend les extraits en gras.

Bilan (Marie-Jeanne Pinard)

Le bilan est la photo à un instant donné de la valeur patrimoniale de l’entreprise. Il se compose de deux parties distinctes, l’actif et le passif.

Etat comptable (Didier Gerne)

Le bilan est un état comptable chiffré, arrêté à un instant T, représentant le patrimoine professionnel d’un commerçant, d’un artisan ou d’une société.

L’actif du bilan est réparti en 2 grandes masses :
– la première représente ce que possède le professionnel : les actifs immobilisés qui sont les biens durablement utilisés par l’entreprise, les immobilisations incorporelles, corporelles et financières, des stocks et encours.
– la seconde masse représente ce que lui doivent les tiers, les créances clients.

Compte de résultat (Benoît Cochefert)

Le compte de résultat fait partie des états financiers au même titre que le bilan. Il présente les comptes de charges et de produits de l’entreprise.
Les comptes produits : nous allons partir du chiffre d’affaires, les productions d’exercice stockées ou du déstockage selon les cas.
Les comptes de charges : il va y avoir dans un premier temps toutes les charges nécessaires à l’exploitation.

SIG (Marie-Jeanne Pinard)

Les SIG reprennent les mêmes éléments que le compte de résultat mais les classent de manière différente, de manière à ce que l’on puisse éditer des soldes intermédiaires : la valeur ajoutée, l’excédent brut d’exploitation, le résultat net de l’exercice. Ce qui permet d’avoir la décomposition dans la formation du résultat, surtout d’avoir des pourcentages par rapport au chiffre d’affaires, de les comparer avec l’ensemble de la profession et également de comparer leur évolution dans le temps.

Annexe comptable (Françoise Berthon)

L’annexe comptable fait partie intégrante des états financiers. Elle complète le bilan, le compte de résultat et les Soldes Intermédiaires de Gestion (SIG).
Schématiquement, les entreprises individuelles, plutôt les TPE, en sont exemptes. En revanche, toutes les entreprises qui exercent sous forme sociétale, doivent produire une annexe plus ou moins développée suivant leur taille.

Fonds de roulement (Jean-Paul Debeuret)

Le fonds de roulement de l’entreprise est égal :
– aux ressources financières stables et durables que celle-ci possède
– moins les emplois permanents dont elle a besoin.

Les ressources stables figurent au passif de l’entreprise : ce sont les capitaux propres, les réserves et les emprunts à long ou moyen terme qu’elle a souscrits. Ces ressources stables servent à financer les emplois permanents que l’on trouve à l’actif, qui sont constitués principalement par les immobilisations corporelles, incorporelles ou financières.

Besoin en fonds de roulement (Jean-Paul Debeuret)

Le besoin en fonds de roulement correspond aux besoins de trésorerie qui sont générés par l’exploitation courante. Ça veut dire qu’il faut financer les stocks et les comptes clients et, qu’en contrepartie, le seul financement que nous avons à notre disposition, c’est le crédit fournisseurs.

Donc le besoin en fond de roulement, c’est la différence entre les capitaux nécessaires au financement des stocks et des comptes clients et, de l’autre côté, les capitaux qui sont mis à disposition par le crédit fournisseurs.

Capacité d’autofinancement (Jean-Pierre Virlouvet)

La capacité d’autofinancement, c’est ce qui va rester à l’entreprise en trésorerie, en disponibilité financière, une fois qu’elle a rémunéré l’ensemble de ses partenaires. Une saine gestion passe par une CAF qui est toujours positive et toujours en amélioration d’exercice en exercice.

Les ratios (Philippe Broquet)

Les ratios sont le résultat d’un calcul entre 2 valeurs : souvent une division entre 2 éléments du compte de résultat ou du bilan, qui permet de comparer ce résultat à des normes professionnelles ou à des normes par rapport à celles de l’entreprise dans le présent ou le passé, et ainsi de déterminer les points forts ou les points faibles de l’entreprise.

Ratio de rotation des stocks (Philippe Broquet)

Le ratio de rotation des stocks. Ce ratio exprime la rotation des stocks, c’est-à-dire le délai moyen que l’entreprise va mettre pour écouler ses stocks et qu’un achat soit revendu.

Ratio de crédit client (Philippe Broquet)

Le ratio de crédit client ou le délai de crédit client est un ratio utilisé très souvent dans les entreprises. Il mesure le poids que représentent les créances clients par rapport à l’activité et le délai moyen que mettent les clients pour payer leurs créances à l’entreprise.

Ratio de crédit fournisseur (Philippe Broquet)

Le ratio de crédit fournisseur est celui qui est le pendant du ratio du crédit client, il permet de calculer le délai moyen que l’entreprise va mettre pour payer ses fournisseurs. Il est calculé à partir des postes du bas du bilan, c’est-à-dire des dettes figurant au passif du bilan, et il a une importance cruciale dans les entreprises de négoce.

Ratio de solvabilité (Philippe Broquet)

Le ratio de solvabilité ou de liquidité à court terme. Ce ratio est un ratio de structure, il met en évidence la solvabilité de votre entreprise et sa capacité de payer ses dettes à court terme avec ses disponibilités ou ses quasi disponibilités.

Ratio d’autonomie financière (Philippe Broquet)

Le ratio d’autonomie financière ou d’indépendance financière est un ratio de structure. Il permet de mesurer la part de l’endettement de l’entreprise par rapport aux capitaux qui ont été apportés ou laissés dans l’entreprise par les associés. C’est un ratio qui doit évoluer de façon favorable, il y a des normes à respecter qui permettent d’obtenir plus facilement des financements auprès des organismes financiers et des banques.

Soldes intermédiaires de gestion (Patrick Levecque)

Le compte de résultat nous donne une analyse, d’une partie, des comptes de produits puis des comptes de charges pour arriver au résultat.
Les soldes intermédiaires de gestion nous donnent le produit duquel on enlève les charges d’approvisionnement pour arriver à la marge brute, à laquelle on enlève les services extérieurs pour arriver à la valeur ajoutée, puis, ainsi de suite, à l’Excédent Brut d’Exploitation (EBE), au résultat d’exploitation puis au résultat de l’exercice.
C’est une analyse par étape qui nous permet de déterminer à quelle étape l’entreprise est performante ou moins performante.

Ratios de rentabilité (Philippe Broquet)

Les ratios de rentabilité doivent être analysés et interprétés en cours d’année pour piloter au mieux son entreprise. Le compte de résultats permet d’obtenir des éléments mais un tableau plus important est celui des Soldes Intermédiaires de Gestion qui est une interprétation et une présentation différente du compte de résultat, plus économique qui va permettre de trouver des informations de gestion immédiatement. Les ratios de rentabilité ou d’exploitation sont souvent des éléments que l’on peut trouver directement dans son tableau de soldes intermédiaires de gestion.

Marge commerciale (Sylvie Renaudin)

La marge commerciale est un indicateur économique avant tout. C’est un indicateur pour le chef d’entreprise. Pour le calculer, on prend le chiffre d’affaires réalisé auquel on défalque les achats et la différence ; c’est ce que l’on appelle la marge commerciale. C’est grâce à la marge commerciale que l’on va pouvoir gérer les frais généraux d’une entreprise et puis la rémunération du chef d’entreprise.

Valeur ajoutée (Patrick Levecque)

La valeur ajoutée consiste à enlever du produit des exploitations toutes les charges externes. A la fois les charges d’approvisionnement ou d’achats/revente de marchandises et tous les travaux, fournitures et services extérieurs. C’est le premier niveau, valeur ajoutée = produit brut moins les charges externes.

Excédent Brut d’Exploitation (Tom Patar)

L’Excédent Brut d’Exploitation, c’est un indicateur que l’on va retrouver dans les soldes intermédiaires de gestion, qui est l’indicateur de rentabilité d’une entreprise. Il va nous permettre de voir quels sont les ratios de rentabilité de l’entreprise et si elle correspond aux autres entreprises avec lesquelles on va pouvoir la comparer.

Résultat d’exploitation (Pascal Roy)

Le résultat d’exploitation est le résultat dégagé de manière habituelle par l’entreprise. Il s’agit de la différence entre les produits réalisés par l’entreprise et les charges que cette entreprise doit exposer. Le résultat d’exploitation : pour la détermination de ce résultat, on ne tient pas compte du résultat financier, exceptionnel, et de l’impôt sur les sociétés.

Résultat exceptionnel (Pascal Roy)

Le résultat exceptionnel est la différence de produits exceptionnels et de charges exceptionnelles réalisés par une entreprise sur des opérations non récurrentes, ce qui le différencie du résultat d’exploitation.

Seuil de rentabilité (Jean-Pierre Virlouvet)

Le seuil de rentabilité pour une entreprise, c’est le point 0. Ce seuil de rentabilité prend en compte toutes les charges de fonctionnement de l’entreprise quelles qu’elles soient, rapportées au produit de l’entreprise. Ca nous donne un point d’équilibre.

ROI (Philippe Broquet)

Le ROI, c’est un anglicisme, ça veut dire Return On Investment. On va calculer l’espoir de rentabilité que l’on va tirer d’un projet d’investissement.
Les projets d’investissements : on distingue plusieurs types d’investissements. Il y a les investissements productifs, les investissements non productifs.
Le ROI se calcule sur des investissements productifs.

Banque de France (Jérôme Cazes)

Pourquoi la Banque de France note ces entreprises ?
Parce que, grâce à cet instrument, elle va pouvoir apprécier les risques que portent les banques qui font crédit à des entreprises et donc, elle a son propre étalon pour savoir quelles sont les entreprises qu’elle juge risquées, celles qu’elle juge moins risquées. Elle va appliquer cette mesure au portefeuille de crédit des banques.

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