Extraits du Parcours : J’implante l’entreprise à l’international

Extraits du Parcours : J’implante l’entreprise à l’international
Quelques extraits en texte des formations en vidéo (nom de l’expert entre parenthèses).
La vidéo de présentation du parcours comprend les extraits en gras.

Rapporter (Arnaud Leurent)

Quand on aborde l’international, ce n’est pas combien ça me coûte, c’est combien ça va me rapporter.

Réflexion stratégique (Arnaud Leurent)

L’international, si on n’a pas un minimum de réflexion stratégique, on risque de prendre beaucoup de risques et d’aller sur des endroits qui ne sont pas les plus intéressants. L’opportunisme n’est pas une stratégie.

L’étude de marché (Arnaud Leurent)

L’étude de marché, c’est essentiel de ne pas être opportuniste et de savoir regarder quels sont les endroits à plus fort potentiel. Le salon c’est bien quand on a déjà une petite stratégie mais le salon n’est pas l’outil ultime.

Implantation (Cécile Dekeuwer)

Les différences juridiques entre l’exportation et l’implantation :
– l’exportation est réglée par un contrat
– et l’implantation : vous avez des liens juridiques beaucoup plus forts car c’est une structure qui est créée ; vous avez plus de coûts, plus de risques.

Formes juridiques (Cécile Dekeuwer)

Evoquons l’implantation, les différentes formes juridiques possibles :
– le bureau de liaison, première étape vers l’implantation ;
– la succursale, émanation de la société ;
– et enfin la filiale, entité juridique à part entière.

Implantation à l’étranger (Cécile Dekeuwer)

L’idée, c’est de créer un cercle vertueux : avec cette implantation à l’étranger, l’innovation et l’implantation à l’étranger sont extrêmement liées. Elle va vouloir développer son réseau externe avec des partenaires, développer les capacités internes dans son entreprise, accueillir des savoir-faire qu’elle ne pouvait pas développer seule ou dans son marché national.

Réseau de franchise (Olivier Gast)

Un réseau de franchise qui a réussi en France doit par définition s’intéresser à l’international. Il faut aller analyser dans certains pays pour savoir s’il y a un consommateur.

Franchise internationale (Olivier Gast)

Dans la franchise internationale, il y a 3 façons :
– la master franchise est une technique contractuelle qui permet que le franchiseur donne à un master franchisé l’exclusivité de tout un pays.

Le VIE (Volontaire International en Entreprise) (Arièle Violland)

Le VIE (Volontaire International en Entreprise) est une formule qui permet à une entreprise, qui souhaite se développer à l’international, d’offrir à un jeune l’opportunité de l’accompagner à l’étranger. Le jeune n’a pas de lien contractuel avec l’entreprise, la gestion du VIE est déléguée à Ubifrance.

Expatrier (Nathalie Vogelsinger-Martinez)

S’expatrier signifie littéralement aller à l’extérieur de sa patrie. Ce n’est pas possible pour tout le monde car ce choix exige une remise en question d’éléments identitaires importants. Pour réussir son expatriation, ça tient en 4 mots : organisation, ouverture d’esprit, adaptabilité, équilibre du conjoint.

Expatriation (Christine Baudot)

Une expatriation très souvent implique une famille entière. Au point de vue professionnel, il faut vraiment réfléchir à quel salarié on va envoyer en expatriation : tout le monde n’est pas apte, n’a pas les capacités ou l’envie.

Conjoint d’expatrié (Nathalie Vogelsinger-Martinez)

Le conjoint d’expatrié est une personne mariée ou non, qui va suivre ou non l’expatrié principal dans sa destination d’expatrié. La proposition d’expatriation peut provoquer chez le conjoint de grandes réticences.

Impatrié (Christine Baudot)

Un impatrié est quelqu’un que l’on va recevoir vers l’intérieur, qui va venir dans votre entreprise, dans votre pays. Il est important pour le manager d’être vraiment présent pour ce nouveau collaborateur. Du côté des collègues, l’idéal serait que eux aussi aient suivi une formation interculturelle, et de connaissance sur soi.

Filiale (Françoise Berthon)

On parlera de filiale quand la société mère détiendra au moins 50% dans le capital de la société achetée.
Si on détient plus de 95%, on peut procéder à une intégration fiscale. On va finalement cumuler les bénéfices arithmétiquement, on ne va payer que l’impôt sur les sociétés, sur les résultats algébriques des entreprises.

Belgique (Nadine Verschelden)

On ne va pas faire de différence en Belgique entre les entreprises étrangères et les entreprises belges. Il n’y a pas de complexité administrative. Il va falloir adapter sa communication.

Suisse (Arièle Violland)

Il y a en Suisse un Code des Obligations qui est similaire à notre Code du Commerce et à notre Code du Droit des Sociétés. 2 types d’entreprises, des personnes morales, les 2 types principaux : ce sont les SA et les SARL.

Allemagne (Gabriele Schwinghammer)

Pourquoi choisir l’Allemagne pour investir et s’implanter ?
Pour commencer, l’emplacement, c’est le point le plus important : il faut savoir où on veut aller, où on doit aller.

SARL allemande (Gabrielle Dressler)

Créer une filiale. Ce qui se pratique presque systématiquement, c’est la GmbH, la SARL allemande à créer avec un capital de 25 000 €. Il faut apporter, dans un premier temps, juste la moitié.

Droit italien (Luca Membretti)

Si elle souhaite mettre en place quelque chose de plus stable, il y a la possibilité de créer une filiale, une entité juridique qui a une TVA italienne, rattachée à la maison mère français. Concernant la succursale, il y a une possibilité de créer une soc

Droit espagnol (Philippe Arraou)

Quand on dit s’implanter, on pense à la constitution d’une société filiale ou succursale, structure de droit espagnol. C’est assez facile, on retrouve les mêmes formes de sociétés SARL, SA. La SAS n’existe pas.

Pologne (Ewa Kaluzinska)

Les facteurs clés de succès pour s’implanter en Pologne ?
– intégrer le plus d’informations possibles sur le pays mais également le secteur ;
– dans les relations avec les polonais, communiquer d’une façon claire et directe ;
– tisser des liens personnels pour pouvoir se faire recommander pour
des rendez-vous d’affaires.

Angleterre (Sixtine de Naurois)

Pour créer une société en Angleterre, il y a beaucoup de facilité, le système est assez souple et assez proche du nôtre. Si vous créez une SARL, il y a un système parallèle, la PLC. Vous avez aussi les EURL – Single Member Private Limited Company.
Vous avez aussi les PLC qui sont les SA et, puis, si vous souhaitez exercer en votre nom propre, vous pouvez aussi.

Maroc (Lamia Allouli)

Est-ce qu’il y a une réglementation spécifique lorsque l’on veut implanter son entreprise au Maroc ?
Il existe une liberté d’établissement : tout investisseur a le droit de créer son entreprise au Maroc avec les mêmes règles de création qu’en France.

Etats-Unis (Vanina Joulin-Batéjat)

Les principales erreurs à ne pas commettre lorsque l’on souhaite réussir son implantation aux USA. Croire qu’avoir passé quelques semaines aux Etats-Unis suffit pour préparer son projet.

USA (Nicolas Waton)

Quelles sont les formules types qui existent pour s’implanter aux Etats-Unis ?
Je recommande aux entreprises de créer un bureau commercial dans une structure existante aux USA, un US office. La deuxième étape est de créer une filiale.

Précommerciale (Cécile Dekeuwer)

Pour s’implanter, les différentes formes juridiques possibles :
– le bureau de représentation ou de liaison a une fonction précommerciale, il n’a pas vocation à vendre, il a une fonction de représentation.
– après, vous avez la succursale.

Mexique (Serge J. Massat)

2 types de sociétés pour s’implanter au Mexique, la SA ou la SARL. Vous pouvez créer une société avec un capital de 2 pesos. Vous avez besoin de 2 actionnaires.

Brésil (Arnaud Leurent)

Le Brésil est un pays à la fois facile à aborder et complexe si l’on veut réussir :
– facile parce que c’est un droit qui est assez proche du droit français ;
– on trouve beaucoup de concurrence, c’est très très difficile d’y faire son trou et de réussir rapidement.

Marché russe (Ewa Kaluzinska)

Quels sont les atouts du marché russe ?
Son premier atout, c’est que c’est un très très grand marché. On recourt à un distributeur local dans la majorité des cas, il y a une nécessité absolue de signer un contrat pour avoir une base légale en cas de problèmes.

Corée (Cécile Dekeuwer)

La Corée a eu la volonté de devenir une terre d’attractivité pour des entreprises étrangères. La pression fiscale est assez faible. Il y a tout un environnement et un écosystème qui est favorable à l’investisseur étranger. Il y a des facilités d’implantation.

Japon (Philippe Huysveld)

Le Japon est un marché exceptionnel, très dynamique, innovateur.
La solution première, c’est le bureau de liaison, de représentation : il n’y a pas d’enregistrement nécessaire, c’est l’idéal temporairement. Le bureau n’est pas une entité légale. L’étape suivante, c’est la succursale (branch office) : c’est une antenne, une extension de la maison mère.

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