Extraits du Parcours : J’obtiens mes comptes et mes résultats

Extraits du Parcours : J’obtiens mes comptes et mes résultats
Quelques extraits en texte des formations en vidéo (nom de l’expert entre parenthèses).
La vidéo de présentation du parcours comprend les extraits en gras.

Fiscale (Olivier Cambray)

Lorsque l’entreprise transmet à l’administration fiscale ses comptes annuels, son bilan son compte de résultat, il va faire l’objet d’une exploitation par l’administration fiscale qui va le comparer aux ratios du secteur d’activité concerné, et dès lors qu’on s’écarte de façon sensible des ratios du secteur il y a une probabilité assez forte d’avoir soit une demande d’information, soit un contrôle.

Impôts directs / Impôts indirects (Olivier Ledoux)

La différence est au niveau des impôts directs le contribuable est la même personne que le redevable par contre pour les impôts indirects les entreprises sont le redevable alors que le contribuable c’est le client final qui le paie tel que la TVA. Il y a plusieurs catégories d’impôt : les BIC, les BNC, les BA.

L’Impôt sur les Sociétés (Hélène Faille)

L’Impôt sur les Sociétés concerne les personnes morales, notamment les sociétés de capitaux de type sociétés anonymes, les Sociétés A Responsabilité Limitée S.A.R.L., les sociétés en commandites par actions, les sociétés d’exercice libéral. Les sociétés civiles ayant une activité industrielle ou commerciale et réalisant des activités à but lucratif sont également soumises à l’Impôt sur les Sociétés.

Impôt sur le revenu (Pascal Roy)

Si vous exploitez dans le cadre d’une entreprise individuelle soumise à l’impôt sur le revenu vous devez déposer chaque année civile une déclaration fiscale quelle que soit la date d’arrêté de cette déclaration. Deuxième cas de figure si vous êtes une société soumise à l’impôt sur les sociétés, vous devez déposer une déclaration à chaque fin d’exercice et chaque exercice ne doit pas dépasser la durée de 23 mois.

Taxable (Louis-Marie Bourgeois)

Le principe de base c’est que tout est taxable, et vous avez dans certains cas des produits qui sont exonérés pour des raisons particulières mais ils sont assez rares.  Les conditions pour déduire les charges : condition de forme, l’achat doit être justifié ; condition de fond, il faut qu’elle se traduise par une baisse de l’actif net ; qu’elles se rattachent à l’exercice ; que ces dépenses se rattachent à la gestion de l’entreprise et soient engagées dans son intérêt.

Optimiser votre comptabilité générale (Jean-Paul Debeuret)

Il y a quatre points pour optimiser votre comptabilité générale : Tout d’abord la volonté claire et nette du dirigeant d’entreprise d’utiliser sa comptabilité générale comme base de sa gestion dans son entreprise ; ensuite la mise en place de la structure humaine nécessaire et adéquate de son entreprise, troisièmement la mise en place d’un logiciel informatique adéquat aussi et puis la mise en place de procédures autour de ce système de gestion pour que ça fonctionne bien.

Informatiser la comptabilité (Didier Chigot)

Avant d’informatiser la comptabilité, il faut savoir que l’informatisation de la comptabilité doit s’intégrer dans une démarche globale d’informatisation. Dans cette démarche globale, prioritairement ce qu’il convient d’informatiser en premier, c’est tout ce qui touche au cœur de métier, en fait à la gestion commerciale.

Contrôle régulier (Jean-Paul Debeuret)

Le contrôle régulier des opérations c’est-à-dire le contrôle au fur et à mesure que les opérations sont comptabilisées. Tout d’abord le contrôle des opérations de caisse avec rapprochement entre le journal de caisse et le solde physique tel qu’il est dans la caisse. Deuxième opération le rapprochement régulier du compte en banque. Troisième contrôle à faire de manière très régulière, c’est le pointage des comptes clients et des comptes fournisseurs.

Situations intermédiaires (Olivier Cambray)

Les situations intermédiaires ont pour objectif de permettre aux chefs d’entreprises d’appréhender en cours d’année le résultat de son entreprise. La périodicité dépend de la taille d’une entreprise à minima à mi- exercice, par trimestre ou mensuelle.

Procédures de clôture mensuelle (Jean-Paul Debeuret)

Les procédures de clôture mensuelle, il faut une certaine organisation pour arrêter rapidement les comptes.  Premier point, l’inventaire et le chiffrage des stocks et des travaux en cours. Deuxième point, l’enregistrement des dettes fournisseurs et des factures non parvenues. Troisième point, l’enregistrement des écritures d’abonnement de charges. Quatrième point, enregistrement au fur et à mesure les éléments exceptionnels.

Inventaire physique (Pascal Angeloni)

L’inventaire physique des stocks c’est un moyen par lequel on établit la liste des marchandises ou des produits qu’on n’a pas pu vendre dans l’année. C’est une obligation pour la société ou le commerçant qui est prévue par le Code du Commerce. Ça lui permettra de valoriser ses stocks et de les positionner à l’actif de son bilan.

Inventaire permanent (Marie-Jeanne Pinard)

Un inventaire permanent pour le faire de manière rapide et efficace, il faut s’appuyer sur un logiciel informatique. Grâce à ce logiciel dès que vous avez une facture d’un fournisseur, vous allez à la fois entrer les quantités achetées et le prix unitaire, vous saurez comme ça ce que vous avez en stock et pour combien.

Comptabilité analytique (Olivier Cambray)

Les principaux objectifs d’une comptabilité analytique c’est d’abord de connaître les coûts de production, les coûts de revient des biens et services produits par l’entreprise. C’est un bon moyen d’évaluer ses stocks au travers des inventaires permanents.

Balance client (Sylvie Renaudin)

La balance client reflète la somme des factures non encaissées par le chef d’entreprise en un instant T. La balance client se contrôle par un reflet, un état de rapprochement, un lettrage qui doit être fait régulièrement par la personne qui suit la facturation et qui gère les encaissements.

Balance âgée (Grisel Lamotte)

Quand on parle de balance âgée par rapport à l’âge, on ventile toutes ces factures par rapport à des tranches classiques, on va dire toutes les factures qui sont en paiement entre 1 et 30 jours, entre 30 et 60, 60-90, 90-120 et puis après selon les besoins de chacun on va définir des tranches plus ou moins longues. Sur du classique on est plutôt sur du 30 jours et ça permet d’avoir une visibilité sur les retards, qui est en retard et combien on a de volume en K€ en retard de paiement.

Rapprochement bancaire (Christophe Devaux)

Le rapprochement bancaire est un instrument comptable qui a pour objectif d’une part de faire état du solde bancaire figurant sur le relevé bancaire, et d’autre part de faire état du solde comptable qui ressort à une date donnée, qui fait ensuite apparaître des discordances qui sont en réalité des opérations comptables qui ont été comptabilisées et qui restent en rapprochement bancaire.

Contrôle de la caisse (Jean-Paul Debeuret)

Le contrôle de la caisse, des opérations qui transitent par la caisse. Au niveau du contrôle journalier 3 points doivent être réalisés par des personnes différentes. Premier point la remise quotidienne des modes de règlement en banque ; deuxième point le contrôle des espèces en caisse ; troisième opération le rapprochement des espèces en caisse avec le brouillard de caisse.

Situation de trésorerie (Jean-Paul Debeuret)

Vous établissez tous les jours votre situation de trésorerie, il vous reste à gérer vos excédents ou vos insuffisances. Pour cela vous devez : – vous convaincre de l’importance de vos pics et creux de trésorerie, rien n’est pire que l’inaction et l’attente – connaître les principaux flux de trésorerie de votre entreprise et les prévoir – connaître les outils bancaires de gestion de la trésorerie et leur mode de fonctionnement – gérer votre trésorerie au jour le jour.

Commissions (Patrick Bouis)

Vous allez voir apparaître dans la facturation des banques de plus en plus de commissions, que ce soit à titre privé ou à titre de l’entreprise. Le banquier est un fournisseur comme les autres, sauf que c’est le seul fournisseur qui ne vous fournit pas de devis, et de temps en temps des factures, mais surtout qui a le privilège de pouvoir prélever directement sur votre compte. Il est indispensable de surveiller tout ce qui est prélevé, c’est surtout des petits montants mais qui vont s’accumuler.

Pièces comptables (Christophe Devaux)

Pour déterminer les opérations qui concernent un exercice ou un autre, il y a lieu de prendre l’ensemble des pièces comptables : factures d’achats et factures de ventes et de les analyser pour les rattacher à tel ou tel exercice.

Contrôles de bases nécessaires (Jean-Paul Debeuret)

Les contrôles de bases nécessaires ont été faits : quelles erreurs peut-on avoir dans les comptes ? 2 sources principales :
– les erreurs liées aux stocks avec 2 possibilités : une erreur dans l’inventaire et la valorisation du stock ou une erreur dans la coupure entre les exercices ;
– 2ème type d’erreur courante : l’oubli d’écriture d’abonnement.

La définition des budgets (Jean-Paul Debeuret)

Trois grands types de budgets :
– les budgets d’exploitation, dont le but est de réaliser un compte de résultat prévisionnel et qui a la même structure que votre compte de résultat du passé.
– le deuxième type de budget est le budget d’investissement et puis les financements qui sont corrélatifs à ces investissements. Tout ça se traduit dans un plan de financement prévisionnel.
– troisième type de budget qui est le budget de trésorerie. D’un côté donc, on a notre compte de résultat prévisionnel qui va générer soit un bénéfice soit une perte, qui va avec les décalages qu’il peut y avoir : ça va générer de la trésorerie prévisionnelle.

Les clés d’un bon budget (Michel Pivot)

Les objectifs vont être fixés à la fois par le dirigeant puisque, quelque part, c’est quand même sa responsabilité. Ca peut être des objectifs de chiffre d’affaires, de résultat, de cash mais ce n’est pas des diktats. Il faut que le dirigeant prenne le temps d’en discuter avec son équipe car il faut que son équipe se les approprie.

Organisez une réunion de démarrage parce que c’est une réunion fondamentale, qui va permettre d’expliquer à quoi sert le budget, de discuter des hypothèses et des objectifs.

Etablir votre compte de résultat prévisionnel (Jean-Paul Debeuret)

L’exercice va consister à déterminer vos produits et vos charges pour calculer le résultat prévisionnel.
– 1er point : les paramètres à prendre en compte : l’inflation va avoir un effet sur les prix, au niveau de vos produits, de vos charges.
– 2ème paramètre : la croissance a des effets sur les volumes.
– 3ème type de paramètre : vos propres décisions de gestion.

Le seuil de rentabilité (Jean-Pierre Virlouvet)

Le seuil de rentabilité pour une entreprise, c’est le point 0.

Ce seuil de rentabilité prend en compte toutes les charges de fonctionnement de l’entreprise quelles qu’elles soient, rapportées au produit de l’entreprise. Ca nous donne un point d’équilibre. Ce point d’équilibre, c’est le minimum de chiffre d’affaires qui est réalisable pour l’entreprise pour couvrir toutes ses charges de fonctionnement.

Bâtir un business plan (Jean-Paul Debeuret)

Qu’est-ce qu’un business plan ?

C’est un document écrit qui explique votre projet, vos finalités, la manière dont vous allez mettre en œuvre ce projet et ses conséquences financières.

Dans quel cas faire un business plan ?

En cas de création ou de reprise d’entreprise, pour les nouveaux porteurs de projet, vous êtes dans votre démarche entrepreneuriale. Ca peut être aussi pour des entrepreneurs qui sont déjà installés, lorsqu’ils souhaitent créer une nouvelle activité ou lorsqu’ils veulent faire des investissements importants.

Le ROI (Philippe Broquet)

Le ROI, c’est un anglicisme, ça veut dire Return On Investment. On va calculer l’espoir de rentabilité que l’on va tirer d’un projet d’investissement.

Arbitrer entre emprunt, leasing et location financière (Philippe Murat)

3 formules de financement externe, permettant à l’entreprise de disposer d’un bien dont elle va avoir besoin sur une certaine durée.

Les situations juridiques vont être différentes :
– dans le cadre de l’emprunt, l’entreprise choisit son fournisseur, son bien, en fait l’acquisition immédiatement et le porte à l’actif de son bilan, trouve les liquidités auprès de la banque en s’engageant à rembourser aux échéances prévues.
– dans le cadre du leasing, l’entreprise choisit toujours son bien et son fournisseur mais c’est la société de leasing qui achète le bien et qui en est propriétaire et qui le met en location moyennant un contrat auprès de l’entreprise qui va payer des loyers. Au terme du bail, l’entreprise a une option d’achat qui lui permettra d’en être propriétaire.
– dans le cadre de la location financière, on est au départ dans la même situation que dans le cadre du crédit bail. Simplement, en fin de bail, il n’y a pas d’option d’achat.

Financer le besoin en fonds de roulement (BFR) (Jean-Paul Debeuret)

Financer le besoin en fonds de roulement.

Cette problématique est importante pour toutes les entreprises. Pour les créateurs qui vont démarrer et qui ont souvent un problème de capitaux et de financement bancaire, le financement du besoin en fonds de roulement pour eux est vraiment problématique. Ils pourront financer ce besoin en fonds de roulement par leurs capitaux propres ou par le Prêt à la Création d’Entreprise.

Le plan de trésorerie (William Bourgault)

La trésorerie, ce sont les disponibilités pour financer le fonctionnement au quotidien de l’entreprise.

Le plan de trésorerie, c’est une anticipation, à la fois sur la rentabilité, mais surtout sur les flux. Ce plan de trésorerie est établi à partir de certaines hypothèses, de développement de chiffre d’affaires. C’est un plan prévisionnel à court terme, au mois le mois, qui identifie les flux d’encaissement et de décaissement. Cette notion de flux est essentielle dans l’approche du plan de trésorerie. On constate, selon les activités, des décalages d’encaissement et de décaissement, et cette approche des flux peut être avantageuse si on encaisse avant de payer le fournisseur, mais peut être défavorable si nous avons avancé l’argent auprès de nos fournisseurs avant d’obtenir le règlement de nos propres clients.

Les sources cachées du cash interne (Michel Pivot)

Les sources externes de financement sont plutôt en raréfaction. Je ne veux pas dire qu’elles ne sont pas là, les banques continuent à prêter mais elles prêtent moins. Donc, quand on n’a pas de sources externes, on se tourne vers les sources internes et donc vers son cash interne à l’entreprise. On est le maître à bord là-dessus, on est le décideur, on ne dépend de personne donc c’est quelque chose de fondamental. Cash et résultat ne sont pas antinomiques. Le stock, c’est du cash qui dort, et je fais le choix de stocker, donc de bloquer de l’argent, parce que je veux faire des ventes.

La comptabilité analytique (Olivier Cambray)

Les principaux objectifs d’une comptabilité analytique, c’est d’abord de connaître les coûts de production, les coûts de revient des biens et services produits par l’entreprise. C’est un bon moyen d’évaluer ses stocks au travers des inventaires permanents, de faire des prévisions au travers de coûts préétablis.

Etablir ses prix de vente (Eric du Petit Thouars)

De quoi dépend un prix de vente ?

De 4 choses :
– le chiffre d’affaires annuel de rentabilité de l’entreprise,
– de la capacité de production annuelle de l’entreprise,
– du bénéfice que vous voulez atteindre,
– des prix du marché sur lequel se trouve l’entreprise.

Calculer vos prime cost et fixer les prix de vente de votre carte (Christophe Tanguy)

Le prime cost, c’est la traduction de prix de revient de base en français. Dans la restauration, il y a 2 charges très importantes : le coût matière et le coût du personnel. Le prime cost, c’est l’addition du coût matière, les achats que l’on fait, et le salaire du personnel. Ce prime cost est à surveiller comme le lait sur le feu dans son entreprise, pour gérer de façon très prudente et très pragmatique.

Les relations entre les budgets et la comptabilité générale (Jean-Paul Debeuret)

La relation entre les budgets, le futur et la comptabilité générale, le passé.

L’objectif est de voir si on atteint nos budgets. Pour voir si on les atteint, il faut les comparer à la réalisation. Il faut comparer budgété et réalisé, et ensuite il faut analyser les écarts.

J’avais fixé un objectif de 100, j’obtiens 102, écart de 2, c’est bien : pourquoi ? Qu’est-ce qu’on a fait de bien ? Est-ce que ce qu’on a fait de bien, on pourra le reproduire dans le futur ?

J’avais fixé un objectif de 100, j’obtiens 98, un écart négatif de 2 : qu’est-ce que nous avons fait de mal ? Qu’est-ce qu’on peut faire pour corriger ? Quelles sont les actions à mettre en œuvre ?

Pour pouvoir faire cet exercice et vraiment gérer l’entreprise, c’est-à-dire réagir aux écarts que nous avons constaté, il faut que matériellement il y ait un certain nombre de pré requis :
– La ventilation mensuelle du budget.
– La production au mois le mois de vos comptes du passé.
– La comparaison entre les éléments du passé et les éléments budgété, l’écart budgété-réalisé, l’analyse de cet écart et la détermination des vraies raisons.

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