Extraits du Parcours : Je découvre le métier de chef d’entreprise

Extraits du Parcours : Je découvre le métier de chef d’entreprise
Quelques extraits en texte des formations en vidéo (nom de l’expert entre parenthèses).
La vidéo de présentation du parcours comprend les extraits en gras.

Motivations (Jean-Paul Debeuret)

5 motivations principales pour devenir entrepreneur :
– gagner plus d’argent : les statistiques sur les revenus montrent que ceux des entrepreneurs sont largement supérieurs à ceux des salariés.
– se constituer un patrimoine. 3 possibilités : les revenus encaissés ; l’immobilier ; à la revente
– se réaliser professionnellement : l’entrepreneuriat est l’aboutissement d’une carrière professionnelle.
– être son propre patron : c’est d’abord travailler pour soi, on ne travaille plus pour un autre patron.

Entrepreneure (Carine Chesneau)

En tant qu’entrepreneure, si on a un projet à porter, il faut le tenter, parce qu’il vaut mieux avoir des regrets que passer à côté et après, en tant que femme, on n’a pas moins de chance qu’un homme.

Qualités et compétences (Jean-Paul Debeuret)

A 5 ans, le taux de mortalité des entreprises nouvelles est de 50 % : la quasi-totalité de leurs dirigeants n’avait pas pris le temps d’évaluer leur réussite comme entrepreneur.
Avant de lancer votre entreprise, prenez le temps de réfléchir et d’évaluer si vous avez de réelles chances de réussite. Pour cela, vous devez comprendre les qualités et compétences requises pour être entrepreneur, vous convaincre du nécessaire soutien de votre entourage privé et professionnel, pour décider en connaissance de cause de devenir entrepreneur.

Prendre le temps de réfléchir (Laurence Lascary)

Ce que je pourrais conseiller à une femme qui a envie de créer, c’est de s’écouter, prendre le temps de réfléchir, de savoir ce qu’elle veut faire. Une fois qu’elle a identifié son objectif, son projet, c’est de foncer, ne pas se limiter, ne pas écouter les personnes qui pourraient lui dire que ce n’est pas forcément à sa mesure.

Libre (Jean-Paul Debeuret)

Etre encore plus libre quand on est chef d’entreprise, donc avoir la possibilité d’organiser sa vie professionnelle comme on le veut, d’orienter l’entreprise sur le chemin que l’on veut, d’organiser son temps de travail au jour le jour comme on le souhaite, c’est quelque chose qui est vital.

Métier de chef d’entreprise (Isabelle Rimbaud)

Ce que j’aime dans ce métier de chef d’entreprise, c’est ce côté pluridisciplinaire, on est ouvert à beaucoup de choses, on découvre beaucoup de gens avec tout ce que ça comporte et, ce qui est important pour bien réussir, c’est l’écoute.

Passion (Jean-Paul Debeuret)

Je crois que la passion est un élément déterminant pour le chef d’entreprise, d’abord au moment de la création et, ensuite, dans le développement de son entreprise. S’il n’y a plus de passion, s’il n’y a plus de plaisir, à un moment il faut prendre la décision, qui n’est pas facile, soit de structurer et de faire autre chose dans l’entreprise soit de vendre purement et simplement.

Idée (Emilie Grégoire)

En création d’entreprise la première étape est l’idée à trouver, le bilan de compétences vous aide à trouver cette idée et à élaborer un projet professionnel. Le bilan de compétences vous permet de définir précisément votre projet professionnel, et savoir à la fois s’il vous correspond et s’il est réaliste et réalisable.

Bonne idée (Emmanuelle Dubois)

La bonne idée correspond vraiment au porteur de projet, il va prendre en compte sa personnalité, son savoir-faire. Il faut qu’il y ait une véritable adéquation homme/projet. Une bonne idée va trouver son marché. Une bonne idée est une idée qui s’inscrit dans la durée et qui est pérenne.

Anticiper sur des tendances (Olivier Personnic)

Pour qu’une entreprise soit vraiment rentable, notamment quand elle commence son activité, il faut d’abord qu’elle soit capable d’identifier en permanence l’air du temps. C’est-à-dire qu’elle soit en mesure de capter les éléments de son environnement qui vont lui permettre d’anticiper sur des tendances et finalement d’être meilleure que ses concurrents.

Entrepreneur social (Maryse-Hélène Malroux)

L’entrepreneur social, c’est l’entrepreneur qui a décidé d’entreprendre autrement et différemment. Il a décidé de faire un constat sur un territoire de tout ce qui ne convenait pas au niveau national ou international, et il essaye d’apporter des solutions novatrices.

Sa passion (Jean-Paul Debeuret)

On peut créer ou reprendre une entreprise ou une auto-entreprise dans le secteur de sa passion et là on joint l’utile à l’agréable. Il faut qu’il y ait vraiment adéquation entre l’homme et le projet pour que cela réussisse.

L’enveloppe Soleau (Nathalie Blanc)

L’enveloppe Soleau, c’est une enveloppe qui permet de dater une création et d’avoir une date officielle. Elle est destinée à une idée commerciale, un concept, des ébauches de dessin dans un premier temps avant la rédaction d’un brevet et le dépôt proprement dit du brevet.

INPI (Karine Nicoli)

L’INPI, c’est l’Institut National de la Propriété Industrielle, il protège et valorise les innovations. L’INPI est l’institut qui délivre les différents types de propriété industrielle que sont le brevet, la marque, les dessins et modèles.

Marque (Ryane Meralli)

Quand on lance un nouveau produit et / ou un nouveau service, il faut lui attribuer la plupart du temps une marque, un nom, un logo. Cette marque, il faut vérifier dans un premier temps si elle n’existe pas déjà et la protéger.

Brevet d’invention (Olivier Moussa)

Un brevet d’invention est un titre de propriété intellectuelle qui accorde à son titulaire un monopole sur une innovation technique qu’il va devoir décrire et revendiquer au sein du brevet d’invention.

L’appui familial (Jean-Paul Debeuret)

L’appui familial. Vous allez devoir travailler beaucoup, engager une partie du patrimoine familial, subir du stress et être difficile à vivre. Si votre entourage immédiat n’est pas préparé à cela, ça ne marchera pas et vous aurez des problèmes personnels. Il faut absolument que vous recherchiez les appuis familiaux.

Conjoint homme ou femme (Céline Simon)

En entreprise, on ne peut pas partager avec les collaborateurs les soucis financiers ou de trésorerie, et le conjoint homme ou femme doit être derrière pour partager ça.

Statuts (Aurélie Thuégaz)

La loi de 2005 a imposé au conjoint du chef d’entreprise de choisir entre 3 statuts : conjoint salarié, conjoint collaborateur, conjoint associé. Il y a différentes protections juridiques associées en fonction du choix du statut.

Reconnaissance (Annie Deudé)

C’est de cette façon-là que nous pouvons avoir une reconnaissance du rôle économique du conjoint dans l’entreprise et ça apporte une certaine protection, une protection sociale, juridique, patrimoniale et professionnelle.

Entrepreneurs travaillent beaucoup (Jean-Paul Debeuret)

Il y a 3 raisons au fait que les entrepreneurs travaillent beaucoup, et plus que les salariés :
– la première raison, c’est parce qu’ils aiment travailler.
– la deuxième, c’est quelque part parce qu’ils y sont forcés.
– et la troisième raison, c’est qu’ils ont un problème de délégation et d’organisation de leur temps de travail.

Associé (Patricia Egard)

Souvent, on dit que l’associé est isolé mais, paradoxalement, il y en a pas mal qui n’ont pas envie de s’associer parce qu’ils veulent rester seul maître à bord, de leur entreprise et aussi ils ont beaucoup de craintes vis-à-vis de l’association. Pourquoi s’associer ? En général, on ne peut pas tout faire quand on est entrepreneur, ça prend beaucoup de temps et on ne peut pas être bon sur tous les fronts.

Niveau juridique (Jean-Paul Debeuret)

Au niveau juridique, vous avez deux possibilités :
– soit vous exploitez comme entrepreneur individuel,
– soit vous exploitez sous une forme sociétaire.
Si vous exploitez comme entrepreneur individuel, on fait une caisse commune entre votre patrimoine professionnel et votre patrimoine personnel. La constitution d’une société, la SARL, va mettre une barrière juridique entre votre patrimoine professionnel et votre patrimoine personnel. Si vous générez des dettes au niveau professionnel, si vous faites des mauvaises affaires, il n’y a aura pas extension du passif professionnel sur votre patrimoine personnel.

Indépendant (Valérie Raffestin)

Un indépendant va être quelqu’un qui va dépendre du RSI, le Régime Social des Indépendants. En ce qui concerne sa couverture sociale, elle va être organisée de manière simple. On va retrouver tout ce qui est santé, retraite et famille, on n’aura pas la cotisation chômage.

Paperasse (Jean-Paul Debeuret)

Pour le chef d’entreprise, la paperasse c’est un vrai problème et ça peut devenir quelque chose d’un petit peu exacerbé chez lui, qui peut pousser certains chefs d’entreprise à arrêter leur entreprise ou certains à dire « je vais partir à l’étranger parce que j’en ai marre de ce poids de l’administration » : le fisc, les impôts, l’URSSAF, l’inspection du travail, la DDA, la DRIRE, la DTE, etc.

La protection financière (Patrick Allouche)

La protection financière, ça va de la prévoyance, la couverture en cas de décès ou de maladie ou d’invalidité du chef d’entreprise, la santé, la complémentaire santé pour compléter les remboursements de la sécurité sociale mais également pour se constituer sa propre retraite.

Accompagner (Jean-Paul Debeuret)

Beaucoup de gens se lancent la fleur au fusil : ne se forment pas, ne se font pas conseiller malgré toutes les structures qui existent, moins de 10% des créateurs vont dans des structures en amont de leur projet pour se faire accompagner.

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