Extraits du Parcours : Je finance mes projets et mon entreprise

Extraits du Parcours : Je finance mes projets et mon entreprise
Quelques extraits en texte des formations en vidéo (nom de l’expert entre parenthèses).
La vidéo de présentation du parcours comprend les extraits en gras.

Financements (Maïté Debeuret)

Il y a un certain nombre de financements qu’il s’agit de trouver quand on est entrepreneur parce qu’effectivement, on peut créer à un euro mais, à partir d’un euro, vous ne faites pas grand-chose. Psychologiquement, c’est bien mais il faut quand même des fonds pour démarrer.

Apport (Gilles de Grutolla)

Le capital social, c’est l’apport par les associés à une structure pour créer des ressources. L’apport peut prendre plusieurs formes :
– la forme la plus commune est l’apport de sommes d’argent,
– il peut aussi s’agir d’apport de biens immobiliers,
– l’apport de matériel,
– l’apport d’un fonds de commerce par exemple.

Love money (Bernard Cazeneuve)

Le love money, il s’agit tout simplement de la participation des proches, la famille, les amis, dans un projet d’entreprise au travers d’un apport en financement. Ce dispositif est en développement en France.

Financement participatif (Stéphanie Savel)

Le financement participatif ou crowdfunding, le principe est très simple : c’est de permettre à des particuliers de soutenir financièrement des projets individuels ou collectifs d’associations ou d’entreprises. Il y a vraiment le choix individuel de la destination de son argent et le suivi de l’utilisation de son argent.

Crowdfunding (Stéphanie Savel)

Tous types de projets sont susceptibles d’être financés par du crowdfunding. Il y a certaines formes de financement entre le don, le prêt ou l’investissement de capital, qui sont plus ou moins adaptés à tel type de projet qu’à tel type de projet. Si on se centre sur la création et le développement d’entreprise, en général, les formes de financement qui sont le plus adaptées, ce sont le prêt et l’investissement en capital.

Business angel (Jean-Paul Debeuret)

Un business angel est une personne physique qui investit dans le capital d’une société. Cette personne physique est soit un ancien chef d’entreprise qui a revendu son entreprise, qui a des liquidités, et ne veut pas s’arrêter de s’impliquer dans la vie des affaires ; soit un cadre dirigeant d’une grande entreprise qui veut aider des entrepreneurs du même secteur.

Pacte d’actionnaires (Morgane Rollando)

Le pacte d’actionnaires va être le document juridique qui lie l’entrepreneur et les différents actionnaires, dont les investisseurs financiers de la société. On peut l’apparenter à un contrat de mariage, où on va lister quelles sont les obligations et les droits de chacun. C’est un document qui va suivre tout le long de la vie de la société, donc c’est important d’y consacrer un petit peu de temps avant de le signer et de s’embarquer.

Banque et l’entreprise (Patrick Bouis)

La relation entre la banque et l’entreprise est une relation fournisseur-client mais qui n’est pas classique. C’est une relation dominant-dominé.

Choix de la banque (Jean-Paul Debeuret)

Le choix de la banque est important, les enjeux sont de 3 ordres :
– trouver une banque avec laquelle vous allez bien fonctionner ;
– trouver une banque qui s’engage dans votre projet et qui va vous soutenir ;
– diminuer le coût financier de l’intervention de la banque.

ADIE (Catherine Barbaroux)

L’ADIE -Association pour le Droit à l’Initiative Economique.
Cette association s’est développée autour de 2 missions :
– financer la création d’entreprise à travers le microcrédit, qui est un niveau de prêt assez modeste, inférieur à 10 000 € ;
– et en accompagnant les entrepreneurs.

Commissions (Patrick Bouis)

Vous allez voir apparaître dans la facturation des banques de plus en plus de commissions, que ce soit à titre privé ou au titre de l’entreprise. Le banquier est un fournisseur comme les autres, sauf que c’est le seul fournisseur qui ne vous fournit pas de devis et, de temps en temps, des factures, mais surtout qui a le privilège de pouvoir prélever directement sur votre compte.

Emprunt bancaire (Jean-Paul Debeuret)

Financer un matériel soit par emprunt bancaire, soit par crédit-bail, soit dans le cadre d’une location financière. Cette question se pose à toute entreprise, qu’elle soit débutante, qu’il s’agisse d’un créateur qui veut acquérir ses premiers matériels, ou que ce soit une entreprise en croissance qui veut augmenter son parc.

Négociation d’un emprunt (Jean-Paul Debeuret)

La négociation d’un emprunt est quelque chose de vital. 6 parties : le montant, la durée, le coût, le montant des échéances, les garanties et les assurances.

Leasing (Philippe Murat)

Dans le cadre de l’emprunt, l’entreprise choisit son fournisseur, son bien, en fait l’acquisition immédiatement et le porte à l’actif de son bilan, trouve les liquidités auprès de la banque en s’engageant à rembourser aux échéances prévues.

Dans le cadre du leasing, l’entreprise choisit toujours son bien et son fournisseur mais c’est la société de leasing qui achète le bien et qui en est propriétaire et qui le met en location moyennant un contrat auprès de l’entreprise qui va payer des loyers.
Au terme du bail, l’entreprise a une option d’achat qui lui permettra d’en être propriétaire.
Dans le cadre de la location financière, on est au départ dans la même situation que dans le cadre du crédit-bail. Simplement, en fin de bail, il n’y a pas d’option d’achat.

La LDD Location Longue Durée (Aurélie Carayon)

La LDD Location Longue Durée a pour force de ne pas avoir d’immobilisation d’actifs. On a un loyer qui correspond à une charge ; c’est facile à suivre, à gérer, il n’y a pas de risques de perte à la revente puisque le véhicule est restitué au loueur. En inconvénient, il y a un gros risque de frais de restitution qui peut être élevé.

Immobilier d’entreprise (Jean-Paul Debeuret)

Financer l’immobilier d’entreprise ou l’immobilier professionnel par voie d’emprunt. L’acquisition d’immobilier se pose en règle générale à tous les entrepreneurs à un moment ou à un autre de leur vie professionnelle.

Hypothèque (Gilles de Grutolla)

A la base de toute hypothèque, il y a un prêt. Donc le prêteur a besoin de garanties pour s’assurer du remboursement du prêt. L’hypothèque est une de ces garanties qui porte obligatoirement sur un bien immobilier. Pour résumer, on peut dire que l’hypothèque, c’est une sûreté réelle qui porte sur un bien immobilier.

Cautionnement (Xavier Pequin)

Pouvez-vous nous dire ce qu’est le cautionnement ?
Il s’agit d’une sûreté et on distingue traditionnellement :
– les sûretés réelles : celles où le paiement est garanti par certains biens du débiteur qui vont rester en sa possession ;
– et puis vous avez les sûretés personnelles où le paiement est garanti par un engagement d’une autre personne que le débiteur, qui va s’engager à ses côtés.

Assurance décès (Jean Paul Debeuret)

Cette assurance décès va rembourser l’emprunt contracté par l’entreprise mais, souvent, avec la garantie que le chef d’entreprise travaille ou soit vivant. Donc la compagnie d’assurance va rembourser les sommes dues en cas de pépin à l’entreprise.

Assurance décès (Thierry Grangier de La Marinière)

En cas de décès, il y a possibilité de souscrire une assurance décès, voire invalidité, pour protéger sa famille. En cas de décès, cela permet de couvrir sa femme et ses enfants.

Vous avez également l’invalidité. Il y a l’arrêt de travail temporaire, l’incapacité, et la Sécurité Sociale permet de couvrir de façon très faible. L’arrêt de travail dure jusqu’à 3 ans, au-delà c’est l’invalidité. Ça complète la perte de revenu dans les 2 cas.

Banque Publique d’Investissement (Yvan Bosser)

La Banque Publique d’Investissement (BPI) regroupe, derrière un guichet unique, toutes les institutions qui se partageaient déjà le soutien aux entreprises, à savoir : OSEO, la Caisse des Dépôts et Consignations, le fonds stratégique d’investissement et UBIFRANCE dans le cadre d’un accompagnement à l’export.

Elle propose des solutions pour accompagner des entrepreneurs, de concert avec les acteurs privés ou mutualistes.

Banque de France (Jérôme Cazes)

Pourquoi la Banque de France note-t-elle ces entreprises ?
Parce que grâce à cet instrument, elle va pouvoir apprécier les risques que portent les banques qui font crédit à des entreprises et donc elle a son propre étalon pour savoir quelles sont les entreprises qu’elle juge risquées, celles qu’elle juge moins risquées.

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